Penser simplifier
On assomme le gardien de notre prison, et l’on s’évade dans un monde d’esprits et de rêve. Puis on offre à l’individu le pouvoir et la soumission d’autrui, on lui octroie des qualités insignifiantes pour le rassurer, alors dans son confort il s’endort, bienheureux, il sait user de son autorité pour que chacun veille à sa personne.
On ligote le geôlier à sa table de torture, et l’on enfreint les codes par vengeance et horreur du temps passé à l’écouter prêcher. Un amas de chair et d’os dégoulinant d’une sueur âcre écrasant un amas de chair et d’os et de sang, simulation de la haine en eau boueuse. Frappe cassante, brisante, éclatante, et peut-être, qu’après tout ça, on parviendra à ouvrir la porte pour s’échapper enfin.
On s’enfuit dans l’esprit et laisse le corps à la table, réfugiés dans un déluge d’images colorées, sous la couverture froide et usée, on ferme les yeux pour ne pas croiser le regard de l’ombre. On traverse l’existence à la recherche d’un futur glorieux, des nuages et de l’herbe, un parcours de golf aérien, où tout le monde joue sous un ciel d’or.
On croit tromper la pénitence et on sourit aux murs, comme si les fleurs de la cours offraient à chacun un petit coin de forêt vierge. On s’allonge au milieu des évadés, on subit la geôle, sans pour autant la trouver acceptable. On cherche à vivre pleinement, sans trop être regardant sur l’avenir, sans trop l’oublier pour autant. On creuse, on aperçoit la sortie, et l’on meurt dans un éboulement.
On ligote le geôlier à sa table de torture, et l’on enfreint les codes par vengeance et horreur du temps passé à l’écouter prêcher. Un amas de chair et d’os dégoulinant d’une sueur âcre écrasant un amas de chair et d’os et de sang, simulation de la haine en eau boueuse. Frappe cassante, brisante, éclatante, et peut-être, qu’après tout ça, on parviendra à ouvrir la porte pour s’échapper enfin.
On s’enfuit dans l’esprit et laisse le corps à la table, réfugiés dans un déluge d’images colorées, sous la couverture froide et usée, on ferme les yeux pour ne pas croiser le regard de l’ombre. On traverse l’existence à la recherche d’un futur glorieux, des nuages et de l’herbe, un parcours de golf aérien, où tout le monde joue sous un ciel d’or.
On croit tromper la pénitence et on sourit aux murs, comme si les fleurs de la cours offraient à chacun un petit coin de forêt vierge. On s’allonge au milieu des évadés, on subit la geôle, sans pour autant la trouver acceptable. On cherche à vivre pleinement, sans trop être regardant sur l’avenir, sans trop l’oublier pour autant. On creuse, on aperçoit la sortie, et l’on meurt dans un éboulement.