Brioche
Entre les dents une tranche de pain moelleux et sucré, deversant dans le regard un avenir lumineux, paillettes tachetées de rose translucides et de colorants diverses...
Un brin d'air dans les cheveux, une note de musique classique en fond, accompagnement à la guitare electrique et image pur d'un visage dans une extase digne de produits laitiers, à se questionner sur la provenance du lait et de l'alimentation des créatures qui le fournissent...
Exangue, un oeil s'offre à la contemplation d'un public invisible, un oeil ouvert sur un appareil disparu, peut-être jamais apparu. D'apparence heureux et périodiquement assoiffé, allant oublier un triste divorce, un pathétique avocat payé gracieusement des restes d'un véhicule, des lointains principes de vie et des enfants, sans doute ingrats, dans un miteux verre d'alcool servi au comptoir d'un bar graisseux, parcouru de personnes à la bouteille dure...
Des idées developpées au gré de discussions socio-politico-bistro-philosophiques, un programme de choc pour enfin obtenir une fin de vie voûtée, à la trimbale d'une bouteille, d'oxygène désormais, lutte ultime contre ce fléau qui aura goudronné tant de corps avec le machiavel d'un ingénieur du génie civile auquel on aurait offert les clés de la ville...
Patrouille des hopitaux au fond d'une chaise à deux grandes roues et deux petites, peau craquelée laissée au désespoir de n'avoir pas même réussi sa propre mort, oeil blanc rivé sur les nouvelles générations de fumeurs et de buveurs fourmillants au delà d'une baie vitrée asceptisée, en contrebas, fières légions que les drogues non illicites cajolent déjà de leurs bras d'acier...
Un brin d'air dans les cheveux, une note de musique classique en fond, accompagnement à la guitare electrique et image pur d'un visage dans une extase digne de produits laitiers, à se questionner sur la provenance du lait et de l'alimentation des créatures qui le fournissent...
Exangue, un oeil s'offre à la contemplation d'un public invisible, un oeil ouvert sur un appareil disparu, peut-être jamais apparu. D'apparence heureux et périodiquement assoiffé, allant oublier un triste divorce, un pathétique avocat payé gracieusement des restes d'un véhicule, des lointains principes de vie et des enfants, sans doute ingrats, dans un miteux verre d'alcool servi au comptoir d'un bar graisseux, parcouru de personnes à la bouteille dure...
Des idées developpées au gré de discussions socio-politico-bistro-philosophiques, un programme de choc pour enfin obtenir une fin de vie voûtée, à la trimbale d'une bouteille, d'oxygène désormais, lutte ultime contre ce fléau qui aura goudronné tant de corps avec le machiavel d'un ingénieur du génie civile auquel on aurait offert les clés de la ville...
Patrouille des hopitaux au fond d'une chaise à deux grandes roues et deux petites, peau craquelée laissée au désespoir de n'avoir pas même réussi sa propre mort, oeil blanc rivé sur les nouvelles générations de fumeurs et de buveurs fourmillants au delà d'une baie vitrée asceptisée, en contrebas, fières légions que les drogues non illicites cajolent déjà de leurs bras d'acier...