Cinématographie club
Un Cinématographie club, ce n'est pas un cinéma club, ni même un ciné club, et en plus, ce mot qui est en fait composé de deux, il a une majuscule, ce qui connote l'importance que je lui accorde.
Voilà, aujourd'hui, ce soir, il y a tout juste une petite heure, j'ai été à la première du "ciné club" de mon lycée, c'est-à-dire une projection public (dans le lycée et réservée aux élèves et profs, ce qui doit tout de même être considéré comme public semblerait-il) d'un film, en rapport avec un thème choisi qui est cette année plus que large et attractif: les films américains.
A la sortie des cours, l'amphithéâtre ouvrait ses portes, et une demi-heure après, sans publicité, sans bande annonce, la cinquantaine de personnes présente découvrait ou redécouvrait un film séléctionné par la prof organisatrice du rendez-vous, aux anges de voir autant de monde dans ce lieu car d'après elle, c'était la première fois qu'une masse si importante se joignait à elle pour la visualisation d'une projection.
Bien entendu, il ne s'agissait pas forcément d'une projection comme l'on voit dans les salles professionnelles: un dvd dans un lecteur, puis un rétro qui envoit sur l'écran blanc. Oui, j'ai mis des films en image, mais c'était pour faire joli, en fait. Un couple (non officiel, semblerait-il) de ma classe s'est calé au fond pour être plus tranquille. Les gens se réunissaient, discutaient, sans se connaître parfois, bavardaient et lorsque certains profs sont arrivés, eux aussi ont bavardés avec leurs élèves ou entre eux.
C'est le genre d'ambiance que j'aime, où chacun aurait été libre de partir dès la fin des cours mais où on est resté, parce que, dans le fond, ce genre de commité réduit, c'est plutôt sympa, non?
Le film se passe, j'ai toujours considéré Jim Carrey meilleur dans ses films dramatiques que dans ses films comiques. Point de vue personnel. Point de vue personnel aussi: ce film est génial.
Vers les 19h, la scéance se termine tranquillement, et j'aime encore plus l'ambiance de la salle: on sourrit, certain se marre, pas pour se moquer, la nuance est audible, et à coté de moi les profs se déplacent en parlant du film.
Je pars du lycée, le ciel s'est déjà embrassé des magnifisciences éphémères du crepuscule, et suis interpellé par un gars de ma classe, interne, qui veut me convier à boire un coup avec les autres élvèes de l'internat, qui profite du Ciné club pour boire un coup plutôt que d'aller en étude. Ce type, je le connais pas forcément, mais dans l'instant, il dégage une telle sympathie, et je suis tellement extasié du film, de l'humeur populaire de la salle et des cieux enflammé que je suis tenté d'accepter. Mais voilà, vu que c'est la fin du Ciné club, lui et les autres internes doivent rentrés.
Ils s'y préparent, et me laisse poursuivre mon chemin, un sentiment de joie bien tapi dans mon cerveau (ou mon coeur, si t'aime mieux).
Vala, une simple soirée de Cinématographie club, un chat noir et quelques idées lointaines, et me voilà heureux. Je ne savais pas comment vous le traduire, mais j'ai aimé cet article, aussi futil et inutile puisse-t-il être.^^
Voilà, aujourd'hui, ce soir, il y a tout juste une petite heure, j'ai été à la première du "ciné club" de mon lycée, c'est-à-dire une projection public (dans le lycée et réservée aux élèves et profs, ce qui doit tout de même être considéré comme public semblerait-il) d'un film, en rapport avec un thème choisi qui est cette année plus que large et attractif: les films américains.A la sortie des cours, l'amphithéâtre ouvrait ses portes, et une demi-heure après, sans publicité, sans bande annonce, la cinquantaine de personnes présente découvrait ou redécouvrait un film séléctionné par la prof organisatrice du rendez-vous, aux anges de voir autant de monde dans ce lieu car d'après elle, c'était la première fois qu'une masse si importante se joignait à elle pour la visualisation d'une projection.
Bien entendu, il ne s'agissait pas forcément d'une projection comme l'on voit dans les salles professionnelles: un dvd dans un lecteur, puis un rétro qui envoit sur l'écran blanc. Oui, j'ai mis des films en image, mais c'était pour faire joli, en fait. Un couple (non officiel, semblerait-il) de ma classe s'est calé au fond pour être plus tranquille. Les gens se réunissaient, discutaient, sans se connaître parfois, bavardaient et lorsque certains profs sont arrivés, eux aussi ont bavardés avec leurs élèves ou entre eux.
C'est le genre d'ambiance que j'aime, où chacun aurait été libre de partir dès la fin des cours mais où on est resté, parce que, dans le fond, ce genre de commité réduit, c'est plutôt sympa, non?
Le film se passe, j'ai toujours considéré Jim Carrey meilleur dans ses films dramatiques que dans ses films comiques. Point de vue personnel. Point de vue personnel aussi: ce film est génial.
Vers les 19h, la scéance se termine tranquillement, et j'aime encore plus l'ambiance de la salle: on sourrit, certain se marre, pas pour se moquer, la nuance est audible, et à coté de moi les profs se déplacent en parlant du film.
Je pars du lycée, le ciel s'est déjà embrassé des magnifisciences éphémères du crepuscule, et suis interpellé par un gars de ma classe, interne, qui veut me convier à boire un coup avec les autres élvèes de l'internat, qui profite du Ciné club pour boire un coup plutôt que d'aller en étude. Ce type, je le connais pas forcément, mais dans l'instant, il dégage une telle sympathie, et je suis tellement extasié du film, de l'humeur populaire de la salle et des cieux enflammé que je suis tenté d'accepter. Mais voilà, vu que c'est la fin du Ciné club, lui et les autres internes doivent rentrés.
Ils s'y préparent, et me laisse poursuivre mon chemin, un sentiment de joie bien tapi dans mon cerveau (ou mon coeur, si t'aime mieux).
Vala, une simple soirée de Cinématographie club, un chat noir et quelques idées lointaines, et me voilà heureux. Je ne savais pas comment vous le traduire, mais j'ai aimé cet article, aussi futil et inutile puisse-t-il être.^^